Plaisirs partagés
Avant tout, n'oubliez pas:http://plaisirspartages.over-blog.com/article-4622253.html
Liberté, égalité, sexualité
Après de nombreux combats, les femmes sont parvenues à une quasi-égalité avec les hommes. Ce qui est vrai dans le domaine du travail l'est également dans le domaine privé. Aujourd'hui, elles conduisent de grosses berlines, s'offrent de beaux coupés...et elles symbolisent ainsi leur pouvoir. Pouvoir d'achat et pouvoir sexuel.
Une habitude à prendre Pour apprendre vite il suffit d'un bon modèle. C'est ainsi que les hommes ont facilement appris aux femmes à changer de comportement. Lasses de subir des ébats insatisfaisants, elles sont devenues actives et veulent de l'amour concret. Longtemps dans l'obligation d'attendre de ces messieurs des initiatives en tout genre, aujourd'hui, chaque femme peut prendre les devants sans devoir subir les quolibets de la gent masculine (à peine...).
Je veux du plaisir
Longtemps prônée, la sexualité partagée et épanouie, fut pour beaucoup de femmes un leurre. Chacun vivait son plaisir tant bien que mal, de son coté, souvent la femme n'éprouvant pas ou très rarement d'orgasme : rappelez-vous la chanson de Brassens " 95 fois sur 100 la femme s'emmerde en baisant "...
Tout s'apprend
Bien sûr, une succession d'amants n'est pas la garantie d'une formidable capacité sexuelle, alors les discussions coquines sont de règle, les échanges nombreux entre amies. Certains films nous parlent du plaisir pour ce qu'il est. " Intimacy " nous décrivait une relation fondée sur le silence et le plaisir physique d'une femme. Et rien que cela. Un plaisir dont elle ne voulait plus se défaire, une habitude prise en quelques jours.
Instrumentalisation ou pas ?
Fortes et volontaires, les femmes prennent en main leur sexualité et leur plaisir. Evidement, ce n'est qu'un premier pas. Par réaction, par provocation, elles peuvent aussi adopter une attitude miroir de celles des hommes d'avant, justement celle qu'elles rejetaient, ce qui ne représente, au-delà de la catharsis libératrice, qu'un simple échange du regard d'une personne sur une autre perçue comme un objet.
Foin de galanterie et de tendresse, fini la drague grossière et les œillades d'une autre époque, Mesdames font dans le direct. Elles savent ce qu'elles veulent et le font savoir. Adieu les obligations, vive l'action. Nouvelle redistribution des cartes sur un terrain désormais miné pour les hommes.
Fini cette triste époque, les femmes veulent des relations fortes, du plaisir à tout va. Comme dans le domaine économique il y a des marqueurs de satisfaction. Pas un homme n'y échappe. Un partenaire qui ne vous convient pas, au suivant, pas d'atermoiements, on veut des performances. Le type sympa qui n'est pas très chaud, deviendra " un ami de longue date "en chassant le " coup du siècle ". La sexualité n'est pas le domaine réservé des hommes, il est le terrain de prédilection des femmes.
Les femmes ont soif de savoir, alors elles apprennent. Livres, guides sur le plaisir, séance d'apprentissage (comme aux Etats Unis), ... accessoires performants et évocateurs font un malheur. Connaître les positions qui procurent un plaisir maximum, satisfaire ses fantasmes les plus fous, ne sont plus des domaines tabous. Les soirées libertines, voire dans des lieux échangistes, font fureur actuellement auprès d'une part plus en plus grande de la gent féminine. Ce qui déboussole bien des hommes. " Je m'assume donc je suis " sera peut être le nouveau credo sexuel.
Pour que le plaisir puisse vraiment exister, il reste à établir une véritable communion des sens, un véritable partage. Le rôle d'initiatrice des femmes, un rôle de " maîtresse " enfin assumé, peut permettre d'ouvrir un vaste champ nouveau d'investigation érotique, du corps de l'autre et des positions (sans dessus-dessous...). Il ne s'agit donc pas de viser au renversement de pouvoir, ou de la rencontre brute de deux prédateurs, mais de la possibilité d'établir un nouveau dialogue fondé sur la découverte de l'autre et l'échange. Ce qui ramène au point d'où tout aurait dû commencer depuis longtemps...
Oui les femmes aiment le sex quand il est partagé. Et cela est tellement bon de se découvrir dans ces plaisirs de la chaires sans complexes ( une femme respectable ferait elle celà, une mére peut elle être une bête de sex sans faïre à son rôle ?...)
Oui, je fais partie de ces femmes qui se reveillent et qui veulent savoir, connaître, découvrir. Et je me sens BIEN.
Je lis UNION, des revus de sex shop, je vais en boîte libertine, je fais du naturisme, et je fais l'amour avec mon mari quand et où l'envie me prend.
Et je confirrme qu'il y beaucoup d'hypocritie de la part des prudes féminines. Alors les filles, assumez pour briser la loi du silence !!!
Merci à toi blogueur, ne lancer des sujets forts interessant et novateurs dans le mode de pensée.
@+ kf 69
Merci pour ton commentaire intéressant ... J'aime ta façon de voir la vie et le sexe, je crois que ce sont celles qui pensent comme toi qui ont raison et qu'en la matière il y a beaucoup d'hypocrites ... Il y a aussi toutes celles qui n'osent pas mais qui en rêvent ...
Au plaisir ... Bisous libertins.
Bonjour,
Je ne peux, bien entendu, que me réjouir de cette libération de la femme, en marche depuis Mai 68 ...
Cependant, même si j'adhère à ce mouvement et soutiens ce combat féminin, je ne fais pas partie du clan des féministes à tout crin et de ces Amazones modernes qui rejettent l'homme jusqu'à le nier et le renier... Je suis pour un dialogue ouvert qui passe par le respect de l'autre: respect des différences, des idées, y compris (et surtout) celles qui échappent à nos schèmes de pensée.
Un peu d'ouverture d'esprit, un peu plus de tolérance pour appréhender la " sphère" et l'histoire de l'autre sont autant de gages pour instaurer une complicité authentique entre hommes et femmes.
Dans un couple, comme en bien de contextes, il faut du temps, de la créativité, de l'imagination et une parole qui puisse circuler librement entre les deux partenaires au delà des tabous ... Je crois que la frustration commence là où l'expression est bridée : la crainte du ridicule, la peur du jugement sont autant de scories qui inhibent l'être et cette autocensure est fortement préjudiciable à l’harmonisation esprit/corps qui doit conduire à l'épanouissement affectif et sexuel et au bonheur...
« Je m’assume, donc je suis » Cependant, cette prise en charge devrait passer par cet apprivoisement de soi à soi qui prend en compte ses propres paradoxes et sa part d’ombre. Loin du nombrilisme et de l’égocentrisme, il faut apprendre avant tout à s’aimer soi –même ; sinon comment offrir dans l’amour ce meilleur de soi s’il n’a pas été recherché ; d’abord par la réflexion précédant l’action.
Je te rejoins donc parfaitement dans cette analyse et dans ta conclusion.
Merci pour ce bel article qui redonne à la sexualité une dimension qualitative plus que quantitative.
Affectueusement à toi
Elise
E&M
Merci pour ce long commentaire de qualité. Je ne suis pas étonné, je viens de lire le texte "Contribution". Je suis pratiquement en accord avec toi sur les 2 écrits.
Je suis aussi pour l'amélioration qualitatif (ce qui n'exclut pas le quantitatif ...) des rapports Femmes - Hommes mais je crains que les rôles ne soient en cours de renversement ... Les hommes sont désemparés et se féminisent de plus en plus, les femmes sont de plus en plus machistes ... Mais où allons nous ??? ... Vers une société matriarcale ?
Bisous
Un petit coucou en passant , pour vous remercier de votre passage sur le notre ..........
Bises a bientôt