Notre usage du temps dépend de quelques constantes psychologiques. Prenez-les en compte pour ne plus en être victime.
• La loi de Laborit :
Chaque individu a une inclination naturelle à d’abord faire les choses qui lui font plaisir. La loi du plaisir ou du moindre effort, en somme. Pour y résister, il n’y a pas d’autre solution que de se faire violence. Alors, commencez par le plus pénible.
• La loi de Fraisse :
Le temps comporte une dimension psychologique, qui est fonction de l’intérêt porté sur l’activité effectuée. Plus l’intérêt est grand plus le temps passe vite. Conséquence : vous risquez de consacrer trop de temps à ce qui vous fait plaisir et de vous débarrasser trop rapidement des activités que vous abhorrez.
• La loi de Murphy :
Chaque chose prend toujours plus de temps qu’on le prévoyait au départ. Pour échapper à cette fatalité, évaluez toujours le temps qu’il faudra consacrer à l’exécution d’une tâche en y intégrant l’imprévu.
• La loi de Parkinson :
Plus on a le temps de faire les choses, plus on en prend, sans que le résultat soit forcément meilleur. Pour éviter ce genre de dérive, fixez-vous des échéances.
• La loi d’Illich :
Au-delà d’un certain seuil, l’efficacité décroît, voir devient négative. Le principe des rendements décroissants vaut aussi pour l’homme. Pour vous soustraire à cette loi, n’abusez pas de vos forces, ménager vous des poses, prenez le temps de souffler.
• La loi de Taylor :
L’ordre dans lequel nous effectuons une série de tâches influe directement sur le temps qu’elle nous prennent. Apprenez donc à trouver le bon ordre, en tenant compte de votre propre rythme.
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