Présentation

Calendrier

Mai 2024
L M M J V S D
    1 2 3 4 5
6 7 8 9 10 11 12
13 14 15 16 17 18 19
20 21 22 23 24 25 26
27 28 29 30 31    
<< < > >>

Commentaires

Mercredi 24 janvier 3 24 /01 /Jan 02:00

Du rêve à la réalité


" M. le Toulouze n'était pas bel homme, il était professeur, pas gigolo, père de famille de surcroît et pas la moindre réputation de pervers de récréation. Mais il était rassurant comme un bon vieux papa que je n'avais plus, sa bête lubrique en était moins effrayante… "
Aurélie Van Hoeymissen - " Fanstasmes "

Rien n'est plus réel que la fiction, ces histoires que l'on se raconte, et plus particulièrement celles que l'on écrit et qui sont le reflet introspectif de la vie réelle.
Par contre, les reality shows, qui fleurissent comme du chiendent dans le champ télévisuel actuel, ne sont que des parodies de réalité. En effet, absolument personne, ici-bas, ne vit comme dans le Loft.

Les histoires, que je me raconte et que je tente et réussis parfois à concrétiser, sont, quant à elles, le reflet d'une réalité interne, appelée fantasmes. D'années en années, plus mon imagination galope, plus mes aventures amoureuses et sexuelles sont délirantes et aux limites de l'indécence, ce qui en fait, bien entendu, toute leur saveur.

À quarante ans passés, je rêve toujours, le plus souvent éveillé, d'une très belle jeune fille, entre 18 et 20 ans, que je couvrirais de mousse de la tête aux pieds et que je raserais intégralement, ne laissant pour seuls poils qu'une fine bande épilée de sourcils. Nous nous couvririons de gel lubrifiant, comme celui utilisé pour les massages, nos corps s'enrouleraient en se cherchant, telle une danse amoureuse entre deux serpents.
Elle aurait la raie lisse comme la peau de ses fesses, mais le sexe humide et avide. Son visage, sous son crâne luisant, aurait la pureté de l'innocence, en même temps qu'un regard androgyne enflammé par le désir.

Son corps jeune et ferme serait d'une perfection angélique, un peu comme celui de mon ex-lycéenne pudibonde. Son sexe, comme une rose à peine éclose, dont les pétales ne demanderaient qu'à s'ouvrir sous l'onctuosité de mes caresses, libres et douces comme une brise légère, s'ouvrirait délicatement et progressivement en attendant, timide et impatient, d'être butiné. Mon doigt s'insinuerait doucement en elle et découvrirait, stupéfait, la fermeté de ses chairs, serrées autour de ce membre, telle la promesse d'un autre bien plus conséquent et avide de prendre place dans la compression de ce jeune sexe.
J'approcherais alors ma verge, au gland gorgé de sang, les bourses pleines à craquer de mon jus chaud et amer. Je sentirais deux boules grosses comme des noisettes, à l'intérieur mes testicules, remplis de millions de soldats, figés dans l'attente bouillonnante de la cavalcade à venir, tels des CRS à l'intérieur de la tôle surchauffée de leur camionnette.
Mon gland s'insinuerait délicatement, d'abord entre ses grandes lèvres, qu'elle aurait cependant encore petites et belles à en mourir. Puis, il trouverait le passage de ses petites lèvres, dernier rempart insignifiant, de son antre vibrant de désir d'être empalé par ce noeud qui, déjà, la ferait couler.

Lorsque, enfin, ma queue entière trouverait, en écartelant ses chairs, cette place qui découvre enfin sa vocation, elle donnerait l'assaut, d'abord lent et profond, puis plus rapide et saccadé, à cette virginité perdue et à ce plaisir enfin découvert.
Dans un va et vient incessant, mon sexe cognerait au fond de ce vagin et lorsqu'il se viderait de sa substance en explosant, j'entendrais enfin ses hurlements, en écho à mon cri déchirant, dans mes oreilles.
Les spasmes de son sexe accompagneraient la pulsation de mon membre et les abondantes giclées de mon sperme. Je sentirais son anus se contracter également autour de mon doigt, que j'aurais introduit précédemment, en glissant ma main en dessous de ses fesses.
Les soubresauts de son vagin et de son sphincter me signifieraient ma totale victoire. Si je ne serai peut-être pas le premier à la pénétrer, je serais le premier à lui communiquer ce plaisir immense de deux corps qui explosent dans un accord parfait.
Et quand, sans contrainte et sans violence, je la retournerais pour la prendre par derrière, son regard serait confiant tandis que tout son corps se tendrait dans une totale acceptation de sa féminité, dans la plus complète des soumissions.

Quand un homme à envie de sexe, il devient sexe tout entier et rien d'autre !

Un homme de quarante ans qui tombe éperdument amoureux d'une fille de vingt ans, ne peut avoir que ma sympathie. Forcément, avec mon expérience ! N'en déplaise aux féministes, et même si la morale que je conchie le réprouve, je préfère, moi, une fille jeune à une femme déjà plus très jeune.
Et ne me faites pas croire que vous kifez plus facilement sur une femme de quarante ans, que sur une fille de vingt ans.
Le désir naît et grandit de part et dans le corps d'une belle fille, jeune, douce et ferme et ayant servi le moins souvent possible.

L'équation de la bandaison est pour moi la suivante :

(mensurations + désir) x expérience / âge de la partenaire

Je n'ai rien à prouver à ce monde, sinon que je ne suis rien et, par là même, libre de mes pensées. Je parle naturellement de sexe, car le sexe et la sexualité, qui sont à mon avis deux choses différentes, sont des actes concrets, pour le premier et une " intellectualisation " de ses actes, pour le second, aussi naturels l'un que l'autre.
Se penser et s'imaginer dans des situations à caractère sexuel est le lot commun de tous les humains, quel que soit leur sexe d'appartenance.

Hommes et femmes ressentent ce besoin irrépressible de se mettre en scène dans des actes, au sens quasi théâtral du terme, où ils sont à la fois acteurs de leurs désirs libidineux, mais, aussi et souvent, où ils subissent volontairement les désirs des autres.
Action et soumission sont les deux pôles d'une relation sexuellement satisfaisante, l'équilibre précaire, entre les deux, varie cependant grandement en fonction de la personnalité de chacun.

Je me souviens d'une partenaire d'un moment, peut être encore plus complexe et paradoxale que moi, qui appréciait particulièrement de jouer le rôle de l'ingénue, croisée avec une parfaite petite salope et très branchée sur des mises en scènes de type sadomasochiste, tout cela sans ces accessoires qui ne sont que les attributs d'un sujet relégué et limité à cela par le cinéma. Cette femme m'a un jour, ou plutôt un soir, confiée un de ses plus anciens fantasmes :

" Issue d'une famille catholique et pratiquante ou la sexualité n'était jamais parlée, j'ai depuis toute petite fantasmée sur le terme : confessée. Il mélangeait dans mon inconscient, de jeune fille non pubère, le mot con, que j'avais pu trouver dans un dictionnaire dans son sens sexuel et le mot fessée. J'imaginais et cauchemardais en même temps, sur un délicieux mélange de punition corporelle et d'acte sexuel.
À la préadolescence, pour la plus grande joie de mes parents, je continuais à aller régulièrement au confessionnal. J'étais terrifiée et en même temps très excitée lorsque je devais y pénétrer. J'imaginais toujours la verge du prêtre en train de me flageller le sexe.

À l'adolescence, au moment d'envoyer chier les valeurs traditionnelles et familiales, et encore maintenant de temps en temps, j'y retourne pour confier à un jeune curé, que j'ai repéré et qui est vraiment mignon, mes pensées et mes actes de pécheresse.
Je m'amuse à tout lui confier, même et surtout les choses les plus inavouables, en inventant également un grand nombre, tout en me masturbant. Je porte toujours alors une robe légère, sans culotte en dessous. Rien que de rentrer dans une église, ce lieu sans chaleur tant physique que spirituelle, ainsi vêtue, je suis déjà terriblement excitée.
Lorsque je repars, après ma petite séance, qui a dû laisser mon jeune curé dans un terrible état d'érection, je me sens toujours comme soulagée, presque purifiée.
Je suis sûre qu'il y trouve lui-même un certain plaisir et peut être même le prend-il lui aussi dans l'ombre protectrice du confessionnal, tout comme moi. Et lorsqu'il effectue le signe de croix pour m'absoudre de mes péchés, c'est peut-être du sperme et non de l'eau bénite qui vient alors m'asperger.

Je peux repartir alors vers ma sexualité avec le sentiment que rien n'est grave et que je peux poursuivre la quête de mon plaisir sans entraves et sans limites.

Mon seul regret est de n'avoir jamais osé aller voir à côté s'il tient sa verge dans sa main, pour lui demander de me punir avec. Mais je pense que c'est mieux ainsi, car alors je serais obligée de trouver une autre scène à jouer et celle-là et l'une de celle que je préfère ".

Je suis persuadé qu'elle n'a vraiment de plaisir dans ce jeu-là que parce qu'il s'agit plus de sexualité que de sexe proprement dit. En effet, " le paradoxe du plaisir est que son aboutissement est sa fin ". Elle peut ainsi s'amuser éternellement avec son idée fixe, ne risquant pas d'être déçue si elle tentait de la confronter avec la réalité.

Nous agissons tous de même, moi le premier !

 

 

 

Par Lionel - Publié dans : Textes: Récits, poèmes ...
Ecrire un commentaire - Voir les 1 commentaires
Retour à l'accueil
 
Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés