Les aventures d'Alan, suite ...

Ce jour la, j'avais deux heures devant moi, sans rien de particulier à faire.

Sans réfléchir, je vais promener le long de la rivière. Pas du coté de la plage, ou il y a quelques baigneurs. J'ai envie de calme et de solitude; je franchis donc le passage aménagé par le propriétaire d'une grande prairie longeant le cours d'eau et je marche ainsi sur près de trois cent mètres avant de me retrouver face à une deuxième clôture et un deuxième passage à franchir. Ceci fait, les ronces et les arbustes  m'obligent à descendre vers l'eau et à marcher en bordure immédiate. La "plage" est constituée de bandes de petits cailloux à certains endroits, de sable à d'autres, et de parties un peu rocheuses ou une herbe verte a réussi à s'ancrer.

Je m'assois pour souffler et profiter du silence et du soleil. Le coin est désert, cela n'est pas étonnant, étant donné la difficulté à y accéder.

J'ai bien envie de me baigner, au moins de me mouiller les jambes, car il y a tout juste un mètre d'eau.

Je ne vois pas âme qui vive, mais si quelqu'un devait venir, ce serait par le chemin que je viens d'emprunter, donc je verrai arriver de loin. Je peux sans problème retirer mon short sous lequel je ne porte qu'un string. C'est dans cette tenue que je me baigne, l'eau est fraîche et limpide, c'est un vrai régal.

De retour sur la berge, je choisis un endroit ou l'herbe est dense et tendre, et je m'allonge sur le dos, pour me faire sécher au soleil. C'est toujours calme ici, je peux ôter mon string pour le faire sécher. Je l'accroche à une petite branche d'arbrisseau.

Je m'allonge sur le ventre, et je pose ma tête de coté sur mes bras repliés. J'ai envie de me caresser, je me mets légèrement sur le coté. Je me touche, je sens mon sexe qui durcit et prend du volume. Je commence à me masturber, doucement, avec de lents mouvements.

Tout à coup, j'entends un bruit étouffé de branche cassée. Je sursaute, je me redresse et  cherche d’où a pu venir ce bruit. Je ne vois rien de spécial, n'entend plus rien. Peut être un oiseau, ou un rongeur. A quatre ou cinq mètres de la, il y a des arbres et des taillis très denses, qui doivent abriter tout un tas d'animaux différents. Je m'allonge sur le ventre, mon sexe toujours dur et raide. Je n'ose pas me toucher de nouveau. J'attends un peu d'être sur qu'il n'y a personne. L'année dernière, j'ai été surpris par un mec qui me matait depuis un quart d'heure alors que je me branlais en croyant être tranquille  Au bout de cinq minutes de calme complet, je suis rassuré. Je suis sur le dos, yeux fermés, je me branle. Je repense à ce mec, l'année dernière qui m'avait surpris,  et ça m'exite un peu. J'imagine qu'il est la, caché par les taillis, et qu'il bande en me regardant me masturber. Cette idée m'exite, ma main accélère. Il faut que je fasse une pause, car je ne veux pas jouir trop vite, j'aime trop cet état. 

Derrière mes lunettes noires, j'entrouvre légèrement les paupières. D'un coup je vois des épaules et une tête au dessus des ronces, presque entièrement dissimulés derrière les taillis et les quelques arbres chétifs. J'ai eu le temps de voir que c'est un homme d'au moins 50 ans, brun et bronzé, qui regarde vers moi. Je referme les yeux, ce qui ne change rien.

De l'endroit ou il se trouve, il ne peut pas les voir. Je réfléchis rapidement. S'il est la, caché, c'est pour mater en douce, sinon il aurait bougé, ou parlé, ou fait du bruit. S'il mate un homme nu qui se branle, c'est que cela l'excite, et cela m'excite de savoir que c'est moi qui l'excite. Pourquoi ne pas jouer le jeu ? Comme je n'ai pas bougé, il ne sait pas que je l'ai vu !

Je me caresses l'entrejambe et me branle de nouveau. J'entrouvre encore une fois les yeux. Me voyant occupé à cette activité lubrique, il à bougé, et je le vois jusqu'à la taille. Il ote sa chemise, dégrafe sa ceinture, se baisse pour, je suppose, retirer son pantalon.

Je referme les yeux, en me disant qu'il va surement faire la même chose que moi, et que cela me semble normal. J'écarte les jambes et relève mes genoux en l'air. D’où il est, il doit avoir  une vue plongeante sur mon intimité.

Je suis encore une fois au comble de l'excitation, et obligé de temporiser.