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Vendredi 30 mars 5 30 /03 /Mars 15:26

Ce texte et les suivants à venir ont été extraits d'un roman érotique dont je ne connais malheureusement pas le nom de l'auteur ...

B01  La Vénus callipyge

B02  Le petit cabinet noir

B03  Jacqueline, la période fauve

B04  Gina et les voyeurs

B05  Jacqueline, la porte étroite

B06  Louise, la soumission

B07  La froide Danielle

B08  Milène, la bêtise

B09  Jacqueline, l’attente

B10  Jacqueline, jeux de bouche

B11  Jacqueline, le viol

B12  Jacqueline, l’escalier

B13  A quoi rêvent les jeunes filles

B14  Amélie, la tendresse

B15  Nicole, l’ardente pâtissière

B16  Lucie, la discrète élève

B17  Céline, la douce fromagère

B18  Athéna, déesse de la guerre

B19  Joseph, l’éternel mari

La vénus callipyge

La grande passion de mon enfance a été le cul des petites filles. Je découvris très jeune, qu’en leur demandant gentiment, je pouvais obtenir de ces charmantes créatures qu’elles me laissent rendre hommage à la partie la plus charnue de leurs personnes.
Au début, ma passion était naturellement très chaste. Je veux dire par là qu’il ne me serait jamais venu à l’esprit de mêler directement mon sexe à cette affaire. Dégager deux globes jumeaux en abaissant une petite culotte blanche, caresser leur peau de pêche, pétrir leurs masses tendres et élastiques, les écarter pour dévoiler une sombre vallée légèrement moite, caresser le petit trou furtif, autant de gestes délicieux dont je ne me lassais pas.
Pour avoir un droit d’accès au côté pile de l’anatomie d’une fillette, il me fallait témoigner d’un minimum de considération pour son côté face. Je commençais donc toujours mes séances par une série de caresses au sexe de la demoiselle. Ces préliminaires ne m’étaient pas désagréables, mais ils ne pouvaient constituer, pour moi, qu’un intermède sur la route du bonheur suprême que je trouvais avec son cul.

L’expérience venant avec les années et avec les rencontres, j’ai constaté que fort peu de dames se sentent vraiment flattées si l’on manifeste une attirance exclusive pour leur cul. Rendez un vibrant hommage à leur poitrine, elles sont comblées ; soyez fasciné par leurs yeux, elles sont ravies ; occupez-vous de leur sexe, elles en redemandent ; mais si vous concentrez tout votre intérêt sur leur cul, elles s’inquiètent. Mon étude statistique vaut ce qu’elle vaut, mais j’ai acquis la conviction que le fessier est la partie de leur corps à laquelle les femmes attachent le moins de valeur. Pourquoi cette prévention contre une partie de leur anatomie qui est autant à elle que les autres ? Peut-être parce qu’elle se trouve derrière, dans une zone que leur regard ne peut pas atteindre directement. De même qu’il n’est pire assassin que celui qui frappe ses victimes dans le dos, celui qui est attiré exclusivement par la face cachée de la lune ne peut être que suspect. Peut-être, est-ce également parce que cet attribut est commun aux deux sexes, et que nos charmantes compagnes sentent toute l’ambiguïté de cette passion, qui pourrait ne pas leur être entièrement réservée. Pour ma part, même au cours de la période où l’on dit que notre sexualité n’est pas encore bien définie, je n’ai jamais hésité à reconnaître, et à encenser de façon exclusive les culs femelles, au détriment des culs mâles. Malgré cela, il a fallu que j’entende la chanson de Georges Brassens, « La Vénus Callipyge », pour espérer rencontrer un jour une femme qui porte à son cul une estime digne de ma vénération.

Mais revenons aux mignonnes écolières, qui me laissèrent généreusement affiner mes sens au contact de leurs charmants postérieurs. La chose se passait généralement derrière la porte entrebâillée d’une pièce servant de débarras, dans l’arrière-boutique de mes parents. Ce détail montre que ces délicieuses ondines n’étaient pas épaisses et que j’étais déjà pourvu de qualités de stratège. Qui a-t-il de plus innocent qu’une porte entrebâillée, donnant sur une pièce obscure et manifestement vide ?
J’ai passé de délicieux instants, à genoux derrière ma porte, à découvrir les milles et une caresses que l’on peut offrir à un joli petit popotin. Les doigts visiteurs, d’abord, qui reviennent tout parfumés de leurs vagabondages ; les objets complices, ensuite, qui attisent l’imagination ; la langue libertine, pour finir, qui permet d’associer un goût à chaque arôme. Je n’utilisais mon sexe que bien plus tard, et ce ne fut plus derrière une porte entrebâillée.

Les objets... Sans être fétichiste, j’ai toujours apprécié l’utilisation d’objets comme relais de la mémoire. Un objet banal, le plus souvent un jouet, à cette époque ancienne, utilisé à bon escient pour une pénétration intime, se charge d’un puissant pouvoir d’évocation qu’il restitue ensuite quand on est seul. On peut joindre alors, aux images, de fabuleuses composantes olfactives et même, pourquoi pas, gustatives. Porter à ses narines, en salle de classe, l’arrière d’un porte-plume qui libère encore les effluves troublants du trou de balle d’une petite camarade, est un plaisir rare. D’autant plus puissant que la camarade en question est assise non loin de là, avec un air de petite fille modèle ayant une très haute idée de sa précieuse personne.
Cette utilisation d’objets, comme relais de la mémoire, je l’ai exploitée toute ma vie. J’ai toujours eu, à portée de la main ou du regard, un objet employé à plusieurs reprises pour pénétrer un sexe et, surtout, un cul accueillant. J’y ai ajouté l’utilisation de meubles et de lieux dévoyés de leurs fonctions premières : table de la salle à manger familiale, bureau où j’exerçais mon activité professionnelle, table de la salle de réunion de mon entreprise ou bureau d’un supérieur hiérarchique.
Mes charmantes lectrices qui m’approcheront demain, n’auront qu’à chercher dans mon environnement immédiat, un ou plusieurs objets dont les formes allongées et arrondies leur sembleront propices à une exploration de leurs charmantes grottes intimes, elles auront ainsi une idée de ce que ces objets peuvent-être.

Sur le moment, le choix n’est pas toujours facile, surtout quand les ébats se passent dans une chambre d’enfant. Cela me fait penser à une petite aventure qui m’advint à l’âge de la porte entrebâillée. En rentrant chez mes parents, en fin d’après-midi, je trouvais ma mère occupée à boire le thé avec deux élégantes dames qui m’étaient inconnues. On m’invita à prendre un gâteau, et on me chargea d’en apporter d’autres aux enfants des visiteuses qui jouaient dans ma chambre. Un peu irrité à l’idée que deux garnements étaient installés dans mon univers intime et touchaient à tous mes jouets, je me précipitais vers eux. La porte de la pièce était soigneusement close. Je l’ouvris délicatement pour surprendre les gamins en pleine mauvaise action. En fait de gamins, je trouvais derrière mon lit un garçon et une fille, occupés à une délicate besogne. La fillette était allongée sur le sol, jambes écartées, et le polisson, accroupi devant elle, farfouillait dans son sexe, complaisamment dévoilé, avec un objet que je n’identifiais pas sur le moment.
Nullement gêné par mon arrivée, le garçonnet qui avait simplement levé la tête pour voir qui entrait, se replongea dans son délicat ouvrage, en m’intima l’ordre de refermer la porte derrière moi. Après avoir posé le plateau portant les gâteaux sur le lit, je proposais d’une voix blanche de sortir pour ne pas les déranger.
·      Si tu fais ça, imbécile, elles vont se poser des questions. Reste ici et fous-nous la paix !
J’ignore encore aujourd’hui ce qui m’a le plus humilié dans cette affaire : le ton sur lequel il m’avait apostrophé, le fait d’être réduit à un rôle d’utilité (dont ils ne faisaient d’ailleurs aucun cas, poursuivant sous mes yeux leur petite besogne) ou le fait que je venais de découvrir qu’il utilisait la queue d’un petit hélicoptère en plastique, pris dans ma caisse à jouets, comme instrument de pénétration.
Pendant des années, j’ai regardé cet hélicoptère avec une certaine rancune, ce qui était pour le moins injuste, mais je l’ai toujours soigneusement conservé, avec encore plus de soins que ceux que j’apportais à mes objets-relais personnels.

 

Par Lionel - Publié dans : Textes: Récits, poèmes ...
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