Présentation

Calendrier

Mai 2025
L M M J V S D
      1 2 3 4
5 6 7 8 9 10 11
12 13 14 15 16 17 18
19 20 21 22 23 24 25
26 27 28 29 30 31  
<< < > >>

Commentaires

Mardi 1 mai 2 01 /05 /Mai 11:22

Jacqueline, la période fauve

Mes premières rencontres avec Jacqueline datent de cette époque. La période charnière entre mon époque "exploratoire" et l’époque suivante, que je pourrais baptiser aujourd’hui d’époque "interactive". J’avais découvert, qu’en plus des caresses que je pouvais donner, il y avait celles que je pouvais recevoir. Cette découverte fondamentale n’allait pas être facile à mettre en application. Les fillettes, qui acceptaient de se livrer à mes attouchements, étaient très jeunes et très naïves. Il est probable que leur sensualité n’était pas encore réellement éveillée. Elles subissaient mes caresses avec, disons, un «trouble agréable», mais n’étaient pas encore prêtes pour des rapports plus évolués sur le plan sexuel. Dans les jours qui suivirent la partie de cache-cache, j’essayais de mettre à profit une part de l’expérience acquise. Le résultat ne fut pas brillant. Tout ce que j’obtins d’une charmante cousine, qui était toujours volontaire pour se glisser derrière la porte entrebaîllée, fut des contacts fugitifs et bien décevants entre une de ses mains, crispée par la peur, et mon sexe dur comme du bois.

C’est à ce moment-là que ma mère offrit mes services à la maman de Jacqueline. La fillette était dans une classe scolaire inférieure à la mienne et avait quelques difficultés avec les mathématiques. J’étais excellent dans cette discipline et ma mère voulait faire plaisir à une bonne cliente.
Je la retrouvais donc dans l’arrière-boutique du magasin, autour de la table de la salle à manger sur laquelle nous faisions nos devoirs. La porte de la pièce était fermée pour faire écran au bruit venant de la boutique, mais elle pouvait être ouverte à chaque instant, par l’un de mes parents ou par un employé. Jacqueline faisait ses exercices et, lorsqu’elle en avait terminé un, venait près de moi pour me présenter son cahier et suivre les corrections que j’effectuais devant elle.
Je ne connaissais pas du tout la fillette avant ces leçons improvisées. Elle était vraiment faible dans cette matière, je fus donc conduit à la sermonner gentiment chaque fois qu’un exercice était faux, ce qui était le cas le plus souvent. Affectueusement, je me permis bientôt une petite tape sur les fesses pour accentuer ma réprimande. Ce geste devint rapidement l’occasion d’un jeu, au cours duquel je fus amené à donner un nombre de tapes proportionnel à l’importance de l’erreur. Elle se pliait, avec bonne grasse, à ces simulacres de correction.
Bientôt, j’en vins à oublier les tapes et leur prétexte, et à tapoter systématiquement ses fesses rebondies, chaque fois qu’elle se tenait près de moi. Un soir, revenant au jeu précédent, je lui demandais d’enlever discrètement sa culotte pour que mes coups portent mieux. Sa jupe étant suffisamment longue, cela ne prêtait pas à conséquence pour des importuns entrant éventuellement dans la pièce. À partir de, elle ne porta plus jamais de culotte en venant prendre sa leçon. J’avoue que ses progrès en mathématiques ne furent pas fameux, je la soupçonnais même de faire sciemment des erreurs pour être plus souvent réprimandée.
Dans cette pièce, dont la tranquillité était fragile, ce qui nous interdisait des positions qui risquaient de nous faire surprendre par un éventuel visiteur, je procédais à une exploration minutieuse de ses rondeurs et des deux orifices voisins auxquelles elles conduisaient. De son côté, elle eut le loisir de faire connaissance avec mon sexe, qu’elle put apprécier en glissant sa menotte dans mon pantalon entrebaîllé. Ces charmantes soirées furent sans lendemain, la fin de l’année nous priva de ses agréables séances et sa mère, devenue soupçonneuse, interrompit les leçons qui n’avaient pas eu beaucoup d’effet sur le niveau scolaire de mon élève.

Quelques années plus tard, à l’aube de l’adolescence, je retrouvais Jacqueline. Nous étions en été, à une époque bénie où la télévision n’avait pas encore envahi notre vie. Tous les soirs, les habitants des quartiers périphériques de la ville de Nice sortaient «prendre le frais». Les adultes apportaient leurs chaises et se réunissaient par groupes d'affinités sous les platanes. Les jeunes se retrouvaient entre eux. Les plus jeunes restaient à portée de vue de leurs parents respectifs, les plus âgés vagabondaient dans les terrains vagues laissés par les destructions de la seconde guerre mondiale.
Jacqueline avait une amie, du même âge, qui s’appelait Odette. Les deux filles, et moi, faisions partie d’une classe intermédiaire qui pouvait s’éloigner de leurs parents, mais pas trop. Nous n’avions pas droit aux vagabondages nocturnes, mais nos parents acceptaient de nous perdre de vue quelques instants. À moins de cent mètres des adultes, nous disposions d’endroits masqués, ou très sombres, qui nous permettaient de connaître nos premières aventures amoureuses d’adolescents.
Je fus placé cet été-là devant un choix difficile. Deux jeunes filles étaient, toutes deux, disposées à devenir ma petite amie : Jacqueline et Odette. Jacqueline était la plus précoce, elle bénéficiait d’une poitrine imposante et de fesses bien rebondies. Odette était très mince, ses formes n’étaient pas encore développées. C’était la seconde qui bénéficiait de mes faveurs sentimentales, la première excitait ma fringale sexuelle. Je me retrouvais donc dans une situation critique, assis entre deux filles que j’enlaçais simultanément. Personnellement j’aurais bien vu cette situation perdurer, mais les deux amies ne l’entendaient pas de cette oreille et me demandèrent de choisir. Étouffant mes sentiments, je choisis les attributs sexuels de Jacqueline. Peut-être suis-je passé à côté d’un grand amour, mais je commençais ainsi une relation sexuelles qui aller durer de nombreuses années.

Odette s’étant exclue de notre groupe, après la formulation de mon choix, j’entrepris d’exploiter au mieux les conséquences de celui-ci. Jacqueline, dont la sensibilité s’éveillait et qui m’aimait sincèrement, était tout à fait disposée à me satisfaire. Avec sa mère à proximité, ce n’était pas très facile. Sa mère était veuve et d’origine latine, elle veillait sur sa fille avec férocité, ce qui n’arrangeait pas nos affaires.
Dans la zone intermédiaire à laquelle nous avions droit, il y avait un autocar que son chauffeur garait tous les soirs, face à son logement. Nous eûmes très vite l’idée de nous glisser à l’intérieur. Je crois que c’est mon amie qui en eut l’idée et qui me poussa à la mettre à exécution. La porte d’entrée du car était masquée par rapport aux groupes d’adultes proches. La partie haute, entièrement vitrée, était largement éclairée par l’éclairage public, mais l’on pouvait se déplacer à «quatre pattes», dans la partie basse, sans être vus. Se déplacer et s’y allonger...
Le premier soir où nous entrâmes dans le bus, l’intimité qu’il nous offrit nous permit de renouer nos relations au point où les avaient laissées les leçons de calcul de notre enfance. Le second soir, nous trouvâmes le conducteur couché à l’intérieur pour surprendre les voyous qui s’y étaient introduits la veille. Le brave homme, qui nous connaissait bien, fut plus gêné que nous en nous surprenant, et s’éclipsa immédiatement en nous encourageant à rester. Mais le cœur n’y était plus, il fallait trouver un autre refuge.

C’est alors que Jacqueline montra, une fois de plus, l’audace dont elle était capable pour satisfaire nos désirs amoureux. Elle me proposa de me suivre dans la chambre que j’occupais au-dessus du magasin de mes parents. Comme je m’étonnais qu’elle puisse émettre une telle idée, avec son dragon de mère à proximité, elle m’informa qu’elle avait négocié la chose avec celle-ci. Sous le prétexte d’aller écouter ma collection de disques, et à la condition expresse qu’elle apparaîtrait fréquemment à la fenêtre par une jalousie soulevée, pour être vue de sa mère qui prenait le frais à cinquante mètres de là, elle était autorisée à m’y rejoindre.
Aussitôt dit, aussitôt fait, nous voilà dans ma chambre, où mes parents ne mettaient pratiquement jamais les pieds. Voilà Jacqueline à ma fenêtre et moi, à genoux derrière elle, en train de rendre hommage à son cul royal.
Hélas, rien n’est simple en ce bas monde ! Nous étions au lendemain de la guerre, les appartements ne connaissaient pas le confort dont ils bénéficient généralement aujourd’hui. Dans le quartier populaire où nous vivions, personne n’avait de salle de bain. Mes parents, que les profits de leur commerce privilégiaient, occupaient un appartement neuf à trois cents mètres du magasin (ce qui était très pratique pour moi). Ils avaient dû faire installer une salle de bain dans un débarras, l’architecte ayant négligé de le faire. Jacqueline et sa mère vivaient dans un vieil immeuble et devaient se laver devant l’évier de leur cuisine. Il était habituel à l’époque et dans notre milieu, de prendre seulement, et au mieux, une douche par semaine. Les bains et douches publics permettaient de le faire. La toilette que l’on faisait les autres jours de la semaine était plutôt sommaire, et il n’était pas question pour Jacqueline d’y procéder avant de me rejoindre, la pièce des ablutions manquant de discrétion. Ma tendre amie était une brune méditerranéenne très typée, qui s’offrait à moi naïvement, naturellement. Hélas sa nature était forte et la journée d’été avait été longue depuis la toilette du matin. Son corps était entièrement doux et parfumé, sans aucune odeur déplaisante, même sous les aisselles, qui n’étaient pas protégées par un déodorant et dégageaient une odeur prenante mais pas désagréable. Quand je soulevais sa jupe, cela sentait bon, quand je baissais sa culotte, cela sentait toujours bon, mais quand j’approchais ma bouche de son sexe, j’étais saisi par une odeur violente, que seul le bon Henri IV aurait pu supporter. C’était littéralement une odeur de fauve qui était tapi sous sa riche toison noire. Imaginez le supplice de tantale que je subissais. Les sens embrasés par l’ardeur de l’adolescence, échauffé par la canicule de l’été, surexcité par la situation rocambolesque de cette fille qui montrait sa tête à sa mère tout en m’offrant ses fesses, je me précipitais sur ce lieu de délices et j’étais stoppé net par une odeur effroyable. Et comme j’étais bon garçon et ne voulait pas froisser mon amie, je me forçais à lui prodiguer quelques baisers intimes, dont je sortais avec le mufle odorant comme celui d’un bouc.
La situation était tragique et m’imposait de trouver des solutions à la hauteur du problème. Elle m’amena à poursuivre mon évolution sexuelle et à remplacer mes doigts et ma bouche par mon sexe. Cette évolution peut paraître évidente aux jeunes d’aujourd’hui, qui ont connu la libération sexuelle de la fin des années soixante. Il n’en était rien à l’époque, où nous redoutions le risque de mettre une jeune fille enceinte davantage qu’aujourd’hui la plupart des jeunes redoutent le sida. Promettant à ma compagne de ne pas la pénétrer complètement, j’utilisais mon sexe pour caresser le sien et son petit voisin également. Nous connûmes ainsi quelques soirées épiques, où la tête passée par la jalousie ouverte, elle offrait son large cul aux caresses rapidement gluantes de mon membre. Ensuite, pendant les périodes au cours desquelles elle pouvait rentrer la tête dans la chambre, je la convainquis de s’occuper de mon petit baigneur avec sa bouche. La jeune fille était intelligente et mit assez rapidement à profit cette alternance de caresses réciproques pour découvrir, sans doute par comparaisons successives, les inconvénients qui découlaient de son état de brune. Sans que j’eusse l’occasion de lui signaler les raisons qui écartaient ma bouche de son sexe, elle due les comprendre seule, puisqu’un jour l’odeur de fauve disparut pour ne jamais plus revenir.
N’ayant pas à marcher sur les traces de Napoléon qui aimait Joséphine bien faisandée, je pouvais enfin profiter à loisir de mes soirées musicales. Pendant que Georges Brassens ou Bill Haley créait l’ambiance, Jacqueline et moi nous nous livrions à une stimulante compétition, pour savoir qui, de nous deux, s’occuperait le mieux du sexe de l’autre avec sa bouche. J’avais commencé à pratiquer longtemps avant elle et j’étais pourvu d’un solide appétit, mais je dois reconnaître qu’elle était douée et pas bégueule. Elle découvrit très vite, qu’au-delà des fioritures, tout justes bonnes pour une entrée en matière, c’étaient des gestes simples qui assuraient le succès d’un bon pompier. Elle comprit qu’elle devait réaliser, avec sa bouche, la synthèse d’un sexe parfait qui rassemblait des qualités contraires : résistance à la pénétration et aspiration, douceur humide et langue râpeuse, engloutissement avide et étroitesse calculée. À ce petit jeu, elle se révéla bientôt meilleure que moi, il faut dire que mon vieux fantasme me portait toujours à accorder plus d’attention à ses fesses joufflues, et au discret petit trou qu’elles protégeaient, qu’à son compagnon, le grand baveux à la gueule fendue.
Ces exercices, pratiqués avec la bouche et avec les doigts, nous éloignaient des tentatives de pénétration purement sexuelles, que nous avions à peine ébauchées dans notre période fauve. Nous étions tous les deux puceaux et heureux de l’être.

 

Par Lionel - Publié dans : Textes: Récits, poèmes ...
Ecrire un commentaire - Voir les 2 commentaires
Retour à l'accueil

Commentaires

Ah nos premiers amours, que de bons souvenirs !! celui ci a l'air encore tout pres !!   bisous coquins
commentaire n° :1 posté par : miss123 le: 01/05/2007 à 12h01

Que de souvenirs, c'est vrai, mais sont ils tous vraiment bons ? ... En fait, oui ... plus ou moins bons ...

Bisous coquins

réponse de : Lionel le: 02/05/2007 à 16h29
C'est fou comme la mémoire garde vivant le souvenir des premiers émois et ceux de l'ouverture à la sensualité... Odeurs intimes, caresses exploratoires, frissons, désir, appel de tous les sens... Je crois pour ma part que ces premiers pas au royaume du plaisir conditionnent et, en tout cas, infléchissent durablement la manière dont tout un chacun et chacune abordera sa sexualité d'adulte plus tard ...
Ici, c'est un festival fort réussi agréablement pimenté par le risque encouru... ce qui décuple la sensation !
Bises coquines
Elise
E&M
commentaire n° :2 posté par : Elise et Marc le: 01/05/2007 à 18h14

Ah, le facteur risque !!! ... Que de souvenirs là aussi !!! ...

Bisous coquins

réponse de : Lionel le: 02/05/2007 à 16h31
 
Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés